ADN (d’une marque)
Emprunt analogique à l’acide désoxyribonucléique, cette molécule constituée de deux longues chaînes de nucléotides (depuis la représentation bien connue en double hélice, de Watson, Crick et Wilkins – 1953), pour désigner le patrimoine génétique d’une marque. L’expression « ADN d’une marque » est alors utilisée pour désigner ses caractéristiques immuables, présentes en elle depuis son origine et qui la décrivent au mieux. Autant d’éléments qui sont censés être à la source de sa différence (par rapport à ses concurrentes). L’expression trouve cependant ses limites à l’étude de cas d’entreprises et de marques qui connurent le succès, alors qu’elles avaient abandonné leur coeur de métier originel. Lorsqu’une entreprise qui fabrique des horodateurs (International Time Recording Company) fusionne avec une entreprise qui construit des appareils à peser et à trancher la viande (Computing Scale Company of America) en 1911, on n’imagine pas nécessairement qu’elle va devenir IBM (International Business Machine), premier constructeur de micro-ordinateurs dans le monde. Un coeur de métier qu’IBM abandonnera en 2005, pour s’orienter vers les services et les conseils en informatique.