Achat malin
Achat réfléchi et apprécié comme tel par le consommateur, qui consiste à comparer avec minutie les différentes offres disponibles et les différents rapports qualité/prix, afin de sélectionner l’offre la plus avantageuse. Cette démarche doit permettre au final d’accroître le pouvoir d’achat discrétionnaire du consommateur. Philippe Odoul, Souad Djelassi et Bertrand Belvaux précisent que : « Le smart shopping (achat malin) est le fait d’investir un temps et un effort considérables dans la recherche et l’utilisation des informations sur les promotions dans le but de réaliser des économies de prix. C’est un comportement qui associe les aspects ludiques et utilitaires du shopping, généralement dissociés. L’aspect utilitaire comprend l’économie réalisée par rapport aux achats prévus, l’utilité des produits achetés grâce à l’argent économisé et enfin l’utilisation du prix comme indicateur de la qualité du produit. Cependant, contrairement à l’acheteur utilitaire qui envisage l’achat comme une corvée, ce qui l’amène à réduire le temps et l’effort à lui consacrer, l’acheteur malin investit du temps et de l’énergie dans l’activité d’achat. Il y trouve même une forme de plaisir. » L’achat d’un produit discount ou en tout cas moins cher à l’issue d’une recherche pour trouver la meilleure « bonne affaire » sans être la proie d’une contrainte économique n’est plus considéré comme honteux ou symbolique d’un statut social qu’il importe de cacher. C’est un jeu. Un révélateur d’astuce et de contrôle. Une démarche très chic, d’où l’expression anglo-saxonne « dealer-chic ».